Les premiers temps ont été les plus durs. J’ai eu besoin de temps. Comme j’ai une famille, je ne pouvais pas me permettre de me laisser abattre. Alors je me suis réservé du temps pour moi, je fais du jogging. Ce « temps libre » m’oxygène la tête pour penser clairement. J’échappe aussi au quotidien dans le travail. Et, ironie du sort, tous les jours mes occupations tournent autour du thème neurologie. J’en suis spécialiste, je m’y connais. Même en tant que mère et épouse, j’ai moins d’expérience. Et encore moins en tant que malade.

Je vous donne ici un aperçu de mon expérience avec ma SEP. Avec les problèmes de tous les jours qu’il me faut régler. Ce qu’il me faut faire, et ne pas faire.