Voyage aventure au pérou
Nous nous sommes procurés des ponchos contre la pluie, avons loué des bâtons de randonnée et acheté tout ce qui nous manquait encore pour notre aventure. Le moment de partir enfin venu, nous avons fait la connaissance des autres participants. Ils étaient tous cools et heureux de partir. Le premier jour, nous avons marché environ six heures jusqu’au premier campement de base et, l’après-midi, nous avons osé l’ascension très raide qui nous a menés à un magnifique lac de montagne d’un bleu intense, le Humantay Lake.
Vnous y voilà : six heures d’ascension avec une SEP
Wir besorgten uns Regenponchos, liehen für mich Walking-Stöcke aus und machten die restlichen Besorgungen für unser Abenteuer. Endlich ging es los und wir lernten die anderen Teilnehmer kennen. Alle waren cool drauf und freuten sich. Am ersten Tag wanderten wir ungefähr sechs Stunden bis zum ersten Base Camp und wagten am Nachmittag den sehr steilen Aufstieg zu einem wunderschönen tiefblauen Bergsee, dem Humantay Lake.
Et tout d’un coup je réalise que demain sera la journée la plus pénible, qu’il va nous falloir grimper jusqu’au col de Salkantay ! Une fois le dîner pris, tout le monde, exténué, est allé se coucher à 20 heures, le lendemain devait commencer en effet dès 4 heures 30 !
Après avoir pris des forces avec un thé de coca brûlant et un bon petit-déjeuner, nous voilà partis. Nous avons traversé une merveilleuse vallée embrumée. La marche était devenue de plus en plus difficile, les chemins étant de plus en plus étroits et raides. Plus nous approchions du col, plus l’air pour respirer se raréfiait. Et puis il a commencé à neiger légèrement. Ma tête bourdonnait de questions du genre : « Pourquoi t’infliges-tu cela ? Tu pourrais être tranquillement assise n’importe où dans un café bien au chaud. » J’essayais de me concentrer sur mes pieds, je faisais un pas après l’autre, je marchais à mon rythme. Et au moment-même où je voulais déjà vraiment abandonner, j’ai vu enfin notre but. Notre guide nous a félicités avec une poignée de main. Dieu que j’étais heureuse d’être enfin en haut !
La pluie, la neige et, en plus, l’altitude
Nous avons fait vite quelques photos de groupe parce que la neige tombait de plus en plus et gênait la visibilité. Il était temps d’attaquer la descente qui fut relativement longue et pénible. La chute de neige se transformait en forte pluie au fur et à mesure que nous descendions. Certains participants luttaient contre la différence d’altitude et se plaignaient de forts maux de tête ou de vertiges. Nous avons enfin atteint le refuge où un repas nous attendait. Une soupe chaude, exactement ce dont nous avions besoin. Il pleuvait encore des cordes et nous étions tous trempés, mais il fallait continuer. Au bout de dix heures en tout, et dégoulinant de la tête aux pieds, nous avons atteint intacts notre deuxième campement. Tout comme le premier, il se composait de simples tentes.
Symptômes de la SEP ou seulement surmenée ?
Le troisième jour devait être moins fatiguant et je m’en réjouissais parce que, tard le soir, nous pourrions nous remettre un peu de nos épreuves dans une source chaude. Nous sommes donc partis et, quand le chemin a commencé à descendre, j’ai ressenti tout d’un coup une douleur vive qui descendait de la cuisse jusqu’au genou. Je ne savais presque plus comment marcher. Remo et Esther, une très gentille dame également originaire de Suisse et qui faisait partie de notre groupe, ont palpé ma cuisse avec précautions, elle était toute dure et raide. J’avais une contracture classique. J’ai avalé un comprimé contre la douleur et Remo m’a fait un petit massage de sportif avec une pommade chauffante. Heureusement que j’avais des bâtons de randonnée qui m’ont été très précieux dans cette situation. D’une façon ou d’une autre, j’ai réussi à redescendre la montagne. Le soir, tous heureux, nous avons pris un bain dans la source chaude et, effectivement, mes muscles se sont peu à peu détendus, un énorme bienfait !
« Soyez courageux. Prenez des risques. Rien ne peut remplacer l’expérience. »
PAULO COELHO
Le lendemain, la plupart des participants sont allés faire de la tyrolienne que l’on pouvait réserver en option. Mais moi-même et Remo avons préféré continuer de marcher et avons laissé le « raccourci » de côté. Le paysage est tout simplement trop beau ! Ce jour-là, nous avons encore marché six heures et nous étions drôlement fiers d’avoir fait tout le trajet sans raccourci.
Le cinquième jour était enfin le grand jour : nous allions partir d’Aguas Calientes pour le Machu Picchu. Le panorama sur les montagnes et sur les ruines bien conservées de l’ancienne cité inca est tout simplement à couper le souffle. Nous étions si fiers et si heureux et nous avons profité pleinement de ce moment très particulier. Cette randonnée était un véritable challenge pour moi et une expérience entièrement nouvelle. Malgré ma SEP, j’avais encore une fois de plus réussi à surpasser ce dont je me croyais d’abord capable.
