Retour au travail ? Nouveau départ après le tour du monde

Quel métier choisir après mon voyage ? Déjà pendant mon voyage je me suis posée la question et j’ai réfléchi sur « l’après ».

J’ai envisagé de recommencer à travailler comme esthéticienne parce que, à l’époque, après mon apprentissage commercial, j’ai fait une deuxième formation comme esthéticienne et j’aime beaucoup être en contact avec d’autres personnes. Et, le hasard faisant parfois bien les choses, mon ancienne patronne m’a contactée et m’a proposé de la rejoindre. Pas comme employée, mais comme associée. J’avais toujours rêvé de travailler un jour comme esthéticienne indépendante.

L’offre m’a semblé intéressante et tentante. Et c’est ainsi que, au début de l’année, je me suis lancée dans mon projet de professionnelle indépendante.

Le partenariat dégénère en concurrence

L’association avec cette dame s’est malheureusement révélée être très difficile parce que certains de ses clients préféraient prendre leurs rendez-vous avec moi. À un moment ou un autre, la concurrence s’est installée entre nous et j’ai fini par perdre toutes les bonnes vibes que j’avais accumulées pendant mon voyage. Les disputes se sont multipliées et j’avais de plus en plus de peine à exercer mon métier comme je l’entendais.

Une fin brutale

Mais il y a eu encore pire : la bonne dame m’a tout simplement mise à la porte de notre salon. Sur le moment, j’étais complètement sidérée. Mais, finalement, cela a été moins dur pour moi qu’on pourrait le croire. En effet, je constatais de plus en plus que j’étais devenue quelqu’un d’autre pendant mon voyage.

J’avais du mal à m’identifier comme esthéticienne et à me vendre comme telle. Bien sûr, il est encore important pour moi de soigner mon apparence, mais, contrairement à autrefois, je peux aussi aujourd’hui sortir de chez moi sans être maquillée et me sentir bien quand même. Avant, c’était absolument impensable pour moi.

Lucile voit l’avenir avec confiance.

J’ai appris ce qui compte vraiment

Pendant mon voyage, j’ai appris que certaines situations ou certaines choses, par exemple se faire une beauté longtemps le matin, n’avaient absolument aucune importance. Nous n’avions souvent pas d’eau chaude, et encore moins un sèche-cheveux ou de la lumière. À la fin, je me levais le matin et je me lavais rapidement les dents, je m’aspergeais la figure avec de l’eau et je partais vers de nouvelles découvertes. Les autochtones faisaient bien la même chose et vivaient quand même très bien.

Pendant un voyage comme le mien, on recueille tellement d’impressions que ce n’est qu’avec le temps qu’on prend conscience de ce qui compte vraiment. J’ai la chance de vivre tellement d’expériences et de voir tellement de choses dans le monde, et c’est ce qui compte le plus à la fin.

« Attendre pour sauter dans l’eau froide ne réchauffera pas l’eau pour autant. »

UNBEKANNT

Depuis, le temps a passé et j’ai pu remettre de l’ordre dans mes idées. J’ai décidé de chercher à nouveau du travail de bureau. Je cherche encore en ce moment, mais j’ai déjà envoyé ma candidature à différentes sociétés et j’ai déjà eu aussi quelques premiers entretiens d’embauche. J’ai confiance en mon avenir et j’attends avec plaisir de nouveaux challenges.